Le président Abdelmadjid Tebboune a décidé notamment de suspendre « tous les moyens de transport en commun publics et privés à l’intérieur des villes et entre les wilayas (préfectures) ainsi que le trafic ferroviaire ».
Ces nouvelles mesures prévoient également « la démobilisation de 50% des employés et le maintien des employés des services vitaux nécessaires, avec maintien des salaires » et « la démobilisation des femmes travailleuses ayant des enfants en bas âge ».
Il a été également décidé « la fermeture temporaire des cafés et restaurants dans les grandes villes » et de « réguler le marché pour lutter contre les pénuries en assurant la disponibilité de tous les produits alimentaires de première nécessité ».
Ces mesures entreront en vigueur dimanche et dureront jusqu’au 4 avril, selon un communiqué. Elles sont susceptibles d’être prolongées.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a été chargé de « traquer les spéculateurs et de prendre les mesures nécessaires à leur encontre », dont la mise sous scellés de leurs entrepôts et locaux avant de les déférer à la justice.
« Nous verrons plus clair avant le 10 avril, une fois terminée la période de mise en quarantaine des derniers voyageurs algériens bloqués dans certains aéroports internationaux, lesquels seront rapatriés incessamment », a affirmé le président Tebboune à l’issue de la réunion.
L’Algérie avait déjà décidé la fermeture de tous les lieux de rassemblements, comme les salles des fêtes, l’interdiction des manifestations et la suspension de toutes les liaisons aériennes et maritimes internationales.
Trois décès ont été enregistrés jeudi en Algérie, ce qui porte à neuf le nombre de décès depuis l’enregistrement du premier cas fin février, selon le ministère de la Santé. Au total 90 cas de Covid-19 ont été confirmés sur le sol algérien, selon la même source.
Un 91e cas –- le premier cas — concernait un ressortissant italien rentré depuis en Italie.