Revenant sur les "fausses allégations" de consommation de drogues "fabriquées" à l’encontre du détenu, l’administration de l’établissement pénitentiaire a précisé, dans une mise au point, que le détenu concerné a été interpellé avec d’autres prisonniers de la même cellule en train de fumer du cannabis, ajoutant qu’elle en a informé le parquet compétent, et que les détenus ont été déférés devant le conseil de discipline pour prendre les mesures disciplinaire nécessaires.
L’administration a également souligné que la mère du détenu n’a pas été accusée d’avoir "introduit des objets illicites" à l’établissement, assurant qu’il s’agit d’allégations sans fondements, à travers lesquelles elle essaie d’induire en erreur l’opinion publique et d’exercer des pressions sur l’administration de l’établissement pour se soustraire à la fouille corporelle.
L’administration a, en outre, nié avoir interdit les visites de famille aux personnes qui remplissent les conditions juridiques requises, indiquant que "la mère du prisonnier concerné a ramené, lors d’une visite, une fille qui n’a aucune relation familiale avec le détenu, qui a été interdite de le visiter, conformément à la loi".
Concernant la privation des services de santé, ledit détenu bénéficie du droit aux soins médicaux à l’instar des autres prisonniers, a souligné la mise au point, ajoutant que l’intéressé n’a jamais soumis une plainte dans ce sens.
En réactions aux allégations relatives à sa privation d’exercer les activités sportives et ludiques, l’administration de l’établissement pénitentiaire a précisé que le détenu "bénéficie d’une promenade quotidienne dans un espace permettant d’exercer des activités sportives".