Il a précisé que les premières frappes pourraient intervenir rapidement. Le Parlement sera informé "dès les premières opérations engagées, c’est-à-dire vite", a-t-il dit.
"Notre but est d’assurer la sécurité (…) en affaiblissant les terroristes", a expliqué le président français. "Nous n’irons pas au-delà, il n’y aura pas de troupes au sol, et nous n’interviendrons qu’en Irak", a aussi souligné François Hollande.
Depuis le début de la semaine des avions Rafale français, basés aux Emirats Arabes Unis, effectuent des missions de reconnaissance en Irak.
"Le mouvement terroriste (…) a prospéré dans le chaos syrien – disons-le aussi parce que la communauté internationale est restée inerte", a aussi déclaré François Hollande. "Le monde est menacé gravement par un terrorisme qui a changé de dimension, qui n’a jamais disposé d’autant de moyens financiers, militaires, humains. Un terrorisme qui ne prétend plus seulement contester les Etats mais prendre leur place. Un terrorisme qui s’en prend à la population, la plus fragile, quelque soit sa religion", a-t-il déclaré.