Le Congrès National des Droits de l’Enfant, un moment de mobilisation nationale historique (Lamia Bazir)
"C’est donc un moment fort qui reconfirme l’engagement du Royaume du Maroc à poursuivre la réalisation de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, à avancer dans les chantiers structurants de l’Enfance et à ériger la question de l’Enfant en priorité nationale", a-t-elle soutenu, relevant qu’il s’agit, de ce fait, "d’une opportunité d’engagement à être plus efficace et à changer positivement la réalité des enfants".
Notant que cette 16ème édition du Congrès National des Droits de l’Enfant est organisée en célébration de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant et du 30ème anniversaire de la Convention Internationale des droits de l’Enfant, Mme Bazir a précisé qu’il a été, à cet égard, décidé de mettre l’enfant au cœur de cette journée et au centre de ces événements, en les focalisant sur l’Enfant lui-même et en lui accordant la pleine parole tout en respectant la liberté et la diversité des formes de son expression.
Elle a, d’ailleurs, indiqué que cette heureuse célébration coïncide avec le 20ème anniversaire du Parlement de l’Enfant, cette institution nationale créée par le Roi Mohammed VI et présidée par la Princesse Lalla Meryem, qui constitue aujourd’hui "une bonne pratique au niveau international pour consacrer le droit de la participation des enfants, en leur donnant une voix, une existence institutionnelle, et un véhicule de leurs besoins aux preneurs de décision".
Relevant que 30 ans se sont écoulés depuis l’adoption de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant, dont le Maroc a été un des premiers Etats signataires par Feu Sa Majesté Hassan II, Mme Bazir a expliqué que ce Congrès National s’assigne parmi ses objectifs de "profiter de ce 30ème anniversaire pour marquer un temps d’arrêt, de recul et de confiance en soi pour saisir tout ce qui a été réalisé en faveur de l’Enfant au Maroc, pour apprendre et améliorer les façons de faire et d’agir et, ce, dans la perspective de se mobiliser avec davantage d’enthousiasme, d’optimisme et surtout d’efficacité par rapport à la question de l’Enfance".
Le 16ème Congrès national des droits de l’enfant, organisé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI et la présidence effective de la Princesse Lalla Meryem, a entamé ses travaux, mercredi, à Marrakech.
Initié par l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE), ce conclave, qui se poursuit jusqu’au 23 novembre, se veut l’occasion de célébrer les 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), de dresser le bilan de la situation de l’enfance depuis la ratification de la CIDE par le Maroc et de mobiliser les forces vives du Royaume pour mettre l’enfant au centre du nouveau modèle de développement.
Le Congrès national des droits de l’enfant, dans une démarche à la fois rétrospective et prospective, constitue cette année un événement d’envergure nationale et internationale auquel prennent part plus de 3.000 participants, parmi lesquels les membres de l’Exécutif, des responsables publics, des personnalités onusiennes, des représentants de la société civile et du secteur privé et les enfants eux-mêmes, notamment les enfants parlementaires qui célébreront, dans ce cadre, les 20 ans du Parlement de l’enfant.
Cet événement de portée internationale se veut aussi un plaidoyer en faveur de l’enfant, et s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle dynamique insufflée par l’ONDE pour catalyser les actions futures des hauts responsables et des experts de la question de l’enfance aux niveaux national et africain.
L’objectif ultime est d’ériger l’enfant en priorité nationale, en engageant les parties prenantes à adopter une nouvelle approche qui devra désormais être axée sur les résultats, avec pour finalité de faire de l’enfant, première richesse du pays et du Continent, un levier de développement.
Les conclusions et engagements qui seront pris à Marrakech constitueront une nouvelle feuille de route intégrée, permettant ainsi au Maroc d’optimiser son potentiel humain, véritable richesse immatérielle qui accompagne la réalisation de ses ambitions économiques, politiques, sociales et culturelles.