D’après les résultats finaux communiqués par la haute commission électorale, les Frères musulmans, qui ont présenté quelques 130 candidats à ces élections, n’ont remporté aucun siège à l’issue de ce premier tour.
Le Wafd, parti historique et libéral, qui avait présenté 168 candidats, a remporté seulement deux sièges, alors que le parti d’opposition "le rassemblement " n’a décroché qu’un seul siège lors des ces législatives.
Les 283 autres sièges seront en lice lors du deuxième tour de ces législatives, prévu pour le 5 décembre.
D’après la commission, 559 candidats seront présentés lors du deuxième tour de ce scrutin, dont 377 du PND, 27 des Frères musulmans, 9 du Wafd, 6 du "rassemblement" et 140 indépendants.
Dans une déclaration à la presse, le porte-parole de la commission, Sameh Al Kachef, a exprimé le "rejet catégorique des allégations de certains que les fraudes ont été le caractère dominant" du scrutin. "Bien que la commission regrette que ces irrégularités aient eu lieu, elle est satisfaite du fait que les irrégularités n’ont pas influé sur la transparence du premier tour de ces législatives", a-t-il estimé. Il a également indiqué que seules 1.053 urnes sur 89.588 avaient été invalidées en raison d’irrégularités, précisant que le taux de participation avait été de 35 pc, soit plus de 14 millions d’électeurs.
Quelque 41 millions d’électeurs étaient invités à se rendre aux urnes pour élire 508 députés à l’Assemblée du peuple dans le cadre d’un scrutin, qualifié de "décisif" pour l’avenir du pays.
En moyenne 10 candidats étaient en lice pour chacune des 254 circonscriptions, d’après la commission électorale qui avait annoncé que 4.686 candidats avaient été retenus, dont 3.486 sous l’étiquette "indépendant".
Au total, 18 partis politiques, toutes tendances confondues, avaient avancé 1.188 candidats, dont 763 appartenant au seul Parti National Démocrate.
MAP