Cette rencontre internationale s’inscrit dans le cadre de l’examen en cours des défis politiques posés par la crise financière mondiale et vise à faire progresser les discussions sur l’intégration des instruments macro-prudentiels dans une architecture politique plus large pour aider à assurer la stabilité financière, explique la même source.
A rappeler qu’à l’issue de sa réunion samedi dernier à Washington, le Comité monétaire et financier international (CMFI) du FMI avait observé que bien que le système monétaire international ait fait preuve de résilience, les tensions et les vulnérabilités demeurent en raison de l’aggravation des déséquilibres mondiaux engendrés par les flux de capitaux volatils, les mouvements de taux de change et les questions liées à l’accumulation de réserves de devises.
A cet effet, le CMFI a souligné que la surveillance bilatérale et multilatérale exercée par le FMI doit être encore renforcée, en tirant les leçons de la crise.
Outre une surveillance plus ferme et impartiale visant à détecter les facteurs de vulnérabilité dans les grands pays avancés, le comité a soutenu que cette surveillance devrait aussi être recentrée sur les questions de stabilité financière et leurs liens macroéconomiques, et être plus attentive aux retombées internationales.