Le Maroc, un fournisseur principal du marché mondial pour certaines huiles essentielles
Le Maroc est un fournisseur principal du marché mondial pour certains produits, notamment les huiles essentielles de l’armoise blanche, de la camomille bleue et du thym doux.
Selon le ministre marocain de l’Agriculture et de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, qui s’exprimait à l’ouverture des travaux d’une conférence internationale de la Fédération Internationale du Commerce des Huiles Essentielles et des Arômes "IFEAT" (26 au 30 septembre), la valeur des exportations en huiles essentielles, épices et herbes aromatiques a dépassé un milliard de dirhams en 2009.
Aziz Akhannouch a estimé que de par sa position géographique particulière, proche d’un marché européen très porteur, et la grande diversité de son climat (80 espèces exploitées), et de ses sols, le Maroc bénéficie de conditions permettant une grande richesse de la variété de ses plantes et un accès privilégié à un des plus gros consommateurs mondiaux, rappelant que le Maroc s’est engagé, il y a deux ans, dans une stratégie agricole nationale "Plan Maroc Vert".
"Ces produits constituent une alternative prometteuse pour le développement local, viable et durable à travers la création de richesses, la promotion de l’emploi et l’amélioration des revenus de la population, particulièrement dans les zones marginales et difficiles", a dit le ministre.
Evoquant le marché mondial des plantes aromatiques et médicinales, le ministre a indiqué que ce dernier offre des opportunités importantes de croissance, et ce, compte tenu de l’intérêt croissant pour les différentes utilisations dans les domaines de la cosmétique et de la médecine naturelle.
Initié sous le thème "les huiles essentielles et les arô mes : 2010, les réalités de notre industrie-une nouvelle décennie des challenges et des opportunités ", ce conclave connaît la participation de plus de 650 experts et acteurs venus de 48 pays.
"Les huiles essentielles marocaines", "les huiles essentielles marocaines et égyptiennes", "l’indentification du produit, processus et marchés" et "l’industrie en Afrique sub-saharienne" sont les principaux thèmes à débattre lors de ce conclave.