"La loi sur le service minimum a fait la preuve qu’elle est un bon équilibre entre le droit de grève et le droit aux transports", a jugé M. Pépy. "Les clients nous disent depuis un an et demi que lorsqu’il y a des grèves, il y a plus de trains et plus d’infos", a-t-il ajouté.
"On peut mieux s’organiser et on met le paquet pour informer", a également affirmé le président de l’entreprise ferroviaire, où les appels à la grève reconductible se sont multipliés dans le cadre de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le 12 octobre.
Egalement interrogé sur l’assouplissement accordé par le gouvernement dans la tarification TGV, Guillaume Pépy a indiqué que "pour pouvoir vendre toujours plus de billets à bas prix, il faut, lorsqu’on est en période de pointe ou avec des billets plus souples, payer le vrai prix de la grande vitesse". "La question qui se pose est celle de l’évolution du modèle économique du TGV car les péages, les taxes, l’énergie augmentent", a-t-il justifié.
"Nous disons qu’il faut conserver le caractère populaire du TGV à la Française. Le billet moyen de TGV en France est vendu 42 euros. Notre TGV est rapide, confortable et 30% moins cher que l’allemand ou l’espagnol", a également soutenu le patron de la SNCF.
Le gouvernement avait annoncé vendredi que la SNCF allait pouvoir assouplir les tarifs de ses TGV en contrepartie de sa contribution au financement des trains déficitaires, ce qui devrait entraîner une plus grande amplitude des prix, avec notamment des hausses de tarif en première classe.
Avec agence