Les forces proHaftar ont confirmé la perte d’un MiG-23, mais ont attribué le crash à "une panne technique".
En proie à l’instabilité depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi renversé par une révolte en 2011, la Libye est en proie à l’insécurité, à des luttes de pouvoir et à des combats entre forces rivales.
Le 4 avril, le maréchal Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a lancé une offensive pour s’emparer de la capitale Tripoli, siège du GNA reconnu par l’ONU. Les combats sont concentrés au sud de Tripoli mais les lignes de front ont peu bougé.
"Nos forces ont abattu un avion MiG-23 du criminel de guerre Haftar (…) au sud de Zaouia", ville à 45 km à l’ouest de Tripoli, a annoncé sur Facebook le commandement des forces du GNA. L’appareil a été visé alors qu’il survolait la caserne d’al-Yarmouk, en banlieue sud de Tripoli, selon lui.
Une vidéo postée par les proGNA montre la chute d’un avion duquel s’échappe une fumée noire. Son pilote a pu s’éjecter avant d’être capturé près de Zaouia.
Le porte-parole des proHaftar, Ahmad al-Mesmari, a indiqué dans un communiqué sur Facebook que le crash était dû à un "accident" et que le pilote était tombé en "zone ennemie".
"Le général Amer al-Orfi est réapparu aux mains des terroristes de Zaouia. Il a été fait prisonnier et a été maltraité, en violation des accords de Genève sur les prisonniers de guerre", a-t-il affirmé, en ajoutant que les frappes des forces pro-Haftar se poursuivraient "jusqu’au contrôle de tout l’espace aérien libyen".