"Mon objectif, c’est la finale. Si je suis numéro un, et bien tant mieux. J’ai tout mon temps, j’ai toute l’année, je me concentre match par match", a déclaré le Majorquin qui fêtera ses 24 ans jeudi.
"On va essayer d’être positif. Dans tous les cas, je serai numéro deux après Roland-Garros. Ensuite, on verra", a-t-il ajouté après avoir battu son compatriote Nicolas Almagro en quarts de finale.
"J’ai mieux joué que (Andy) Murray, Djokovic. Je vais peut-être avoir plus de points. Mon classement dépendra de la façon dont ce tournoi va être conclu", a-t-il encore dit.
Avant la finale du 7 juin, Nadal devra se défaire de l’Autrichien J. Melzer, tête de série n°22, qui a surclassé successivement l’Espagnol David Ferrer, n°9, et le Serbe Novak Djokovic.
"J’ai un adversaire très coriace avant d’arriver en finale", a estimé Nadal.
"Il joue incroyablement bien, il a gagné contre Ferrer. Aujourd’hui, il a fait un gros match contre Djokovic. J’ai vu la fin de son match, il jouait très agressif, ce sera un adversaire très difficile à battre, un adversaire très dangereux."
Interrogé sur le Suédois Robin Söderling, qui l’avait privé d’un cinquième sacre consécutif Porte d’Auteuil l’an dernier en huitièmes de finale, Nadal s’est refusé de penser en terme de revanche si leurs routes devaient se croiser de nouveau.
"Je n’entre jamais sur un court en pensant à la revanche, sinon ça veut dire qu’on n’est pas à 100% concentré sur ce qu’on a à faire", a-t-il dit.
Söderling, qui s’est offert cette année la tête du tenant du titre et numéro un mondial Roger Federer en quarts de finale, a gagné la confiance qui lui manquait en un an, a estimé Nadal.
"En Espagne, on a a un cas similaire, Fernando Verdasco. Il a un potentiel énorme, il a un niveau de jeu exceptionnel mais c’est un peu tard. Söderling, lui, il a eu le déclic un peu avant", a-t-il conclu.