«Puisse le Seigneur secourir l’humanité blessée par de nombreux conflits qui, aujourd’hui encore, ensanglantent la planète», a-t-il dit. Le pape a «invoqué l’aide divine pour les populations de la Corne de l’Afrique qui souffrent de la famine, souvent aggravée par une situation persistante d’insécurité».
«Que la communauté internationale ne prive pas de son aide les nombreux réfugiés provenant de cette région, durement éprouvés dans leur dignité», a-t-il dit, renouvelant son appel pour cette crise souvent oubliée. Benoît XVI a souhaité la «stabilité politique aux pays africains de la région des Grands Lacs», faisant allusion à la situation tendue en République démocratique du Congo après les élections.
Il a appelé à l’aide divine pour «la sauvegarde des droits de tous les citoyens» au Sud-Soudan. Le pape a demandé aussi la «fin des violences» en Syrie. «Puisse le Seigneur faire cesser les violences en Syrie, où beaucoup de sang a déjà été versé», a-t-il dit. «Lui, qui est le prince de la paix, qu’il donne paix et stabilité à la terre qu’il a choisie pour venir dans le monde, encourageant la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens», a-t-il dit.
Il a demandé que Dieu «donne une vigueur renouvelée, pour l’édification du bien commun, à toutes les composantes de la société dans les pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient» en pleins bouleversements démocratiques, accompagnés de violences et de menaces islamistes pour les minorités chrétiennes.
Le pape Benoît XVI a aussi dénoncé au début de son message «urbi et orbi» le désir de l’homme de «se substituer» à Dieu, de «décider ce qui est bien et mal» et de se croire «le maître de la vie et de la mort». Jésus Christ, a-t-il déclaré, a été envoyé sur terre «pour nous sauver surtout du mal profond, enraciné dans l’homme et dans l’histoire» qui «est la séparation d’avec Dieu, l’orgueil et la présomption d’agir par soi-même».
Benoît XVI a dénoncé régulièrement la volonté des sociétés occidentales déchristianisées de faire passer de nouvelles lois sur des thèmes qui touchent, selon le Vatican, aux valeurs les plus sacrées de la vie, comme l’avortement et l’euthanasie.