L’ancien président égyptien âgé de 83 ans comparaÂŒt aux côtés de ses deux fils, de son ex-ministre de l’Intérieur et de hauts responsables de la police de l’ancien régime. Ils sont égalament jugés pour corruption.
"Les accusés que vous voyez dans la cage ont donné l’ordre de recourir à la force et à la violence pour empêcher les manifestants de se rendre place Tahrir", a déclaré le procureur en chef, Moustafa Souleimane, au deuxième des trois jours d’audience prévus cette semaine.
Cet ordre, a-t-il précisé, a été donné le 27 janvier, veille du jour le plus meurtrier du soulèvement populaire qui a mis fin en février 2011 au règne du "raïs".
"Nous avons entendu plus de 2.000 témoignages (…) Les accusés n’ont pas eu de rôle direct sur les lieux du crime, mais sont jugés pour y avoir (…) participé et pour avoir incité les meurtriers, dont les identités sont inconnues, à tirer sur les manifestants.
"Les instances gouvernementales, dont l’Autorité de sécurité nationale et les services de renseignement égyptiens, ont délibérément refusé de coopérer avec le parquet durant l’instruction", a poursuivi le procureur, tandis que Mohamed el Gzendi, avocat de l’ex-ministre de l’Intérieur, prenait des notes.