Le processus de consolidation des relations maroco-algériennes, en droite des aspirations des deux peuples (Fassi-Fihri)
"Dans le cadre de ladite feuille de route, les deux pays se sont mis d’accord quant à la méthode et aux moyens de sa mise en oeuvre", a souligné M. Fassi Fihri, à l’issue d’un entretien avec son homologue algérien, M. Mourad Medelci, auquel a pris part le ministre algérien délégué, chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel.
Le ministre marocain a rappelé, dans ce cadre, les échanges de visites effectuées entre des ministres marocains et leurs homologues algériens ayant porté sur des sujets "extrêmement importants" comme l’agriculture et l’énergie, ajoutant qu’il a été décidé "aujourd’hui d’élargir cette coopération de manière à inclure d’autres domaines".
Le Forum de coopération arabo-turc a offert l’opportunité aux parties marocaine et algérienne de passer en revue les questions bilatérales dans le cadre de l’espace maghrébin, a indiqué M. Fassi Fihri, faisant observer que les événements que vit la région arabe, particulièrement la Libye et la Tunisie, appellent à dynamiser davantage les relations entre Rabat et Alger, dans le cadre d’un Maghreb intégré.
Le ministre algérien des Affaires étrangères s’était auparavant dit "satisfait" du processus de consolidation des relations entre le Maroc et l’Algérie. Cette consolidation, a-t-il dit, "va nous permettre de nous rencontrer plus souvent, de prendre plus de temps pour échanger des informations sur nos propres défis, sur nos propres préoccupations et de mieux nous comprendre".