A l’heure de l’Open Sky, la RAM bien partie pour gagner le pari de la compétitivité

La montée en force des compagnies Low-cost, après l’accord de l’Open Sky signé fin 2005 avec l’UE, a mis à l’épreuve le groupe Royal Air Maroc face au défi d’opérer un redéploiement stratégique sans précédent qui a engagé sa survie même. Cinq ans après, la RAM semble plutôt bien partie pour gagner le pari de la compétitivité induite par la nouvelle donne.

Avec l’ouverture du ciel aux opérateurs européens, la compagnie nationale devait gérer la transition vers un environnement d’âpre concurrence, accentuée par la crise économique mondiale et les fluctuations du prix de carburant.

Elle s’est vue ainsi contrainte d’opérer un nouveau positionnement marketing à travers un recentrage sur le client et une politique tarifaire plus agressive. Depuis, la compagnie a engrangé d’importantes avancées en termes de satisfaction de la clientèle et de conformité aux standards internationaux, comme l’avait affirmé son PDG, Driss Benhima, lors d’une réunion de la commission des finances à la Chambre des représentants.

Les résultats ne se sont pas fait attendre: La RAM est parvenue à se tailler le rang de première compagnie de transport aérien à l’échelle du Maghreb et la 2ème place sur le plan du continent africain, derrière la South African Airways.

En même temps, le Maroc a continué à affûter ses atouts de proximité du marché européen et de position de leader en Afrique. C’est ainsi que l’aéroport de Casablanca est devenu le premier hub de l’Afrique de l’ouest et le 3ème à l’échelle internationale, en termes de transport des voyageurs entre l’Afrique et l’Europe, après les aéroports de Charles de Gaulle et de Londres.

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