"Les pays voisins et proches de l’Afghanistan sont convenus de se réunir pour offrir un soutien à un Etat souverain, indépendant et démocratique en Afghanistan", a indiqué le porte-parole de la diplomatie US, Victoria Nuland.
Ils ont soutenu les priorités afghanes, dont un processus de réconciliation conduit par les Afghans, une croissance économique dans le cadre de l’intégration régionale et la transition vers un leadership de sécurité afghan, ajoute Mme Nuland.
"Les Etats-Unis ont été heureux de participer à la conférence d’Istanbul comme un partisan du processus, et nous continuerons à offrir notre soutien à l’Afghanistan et sa région dans leurs efforts pour suivre les engagements prévus dans l’accord, en vue d’approfondir la coopération régionale, à commencer par des réunions techniques à Kaboul dans les prochains mois et une autre au niveau des ministres des Affaires étrangères à Kaboul Juin prochain", souligne la porte-parole.
Treize pays ont décidé lors de la conférence internationale sur l’Afghanistan à Istanbul de s’associer en faveur de ce pays ravagé par la guerre, selon une source diplomatique turque, qui fait savoir qu’un accord est intervenu au niveau technique pour cette initiative. Ces treize pays sont: Afghanistan, Chine, Inde, Iran, Kazakhstan, Kirghizstan, Pakistan, Russie, Arabie Saoudite, Tadjikistan, Turquie, Emirats arabes unis et Turkménistan.
Organisée sous le thème "Sécurité et coopération au coeur de l’Asie" sous la coprésidence du chef d’Etat turc et son homologue afghan, la conférence d’Istanbul sur l’avenir de l’Afghanistan connaît la participation d’une vingtaine de pays voisins de l’Afghanistan et de partenaires régionaux et d’organisations internationales.
La rencontre, qui vise à encourager la coopération régionale pour aider l’Afghanistan à rétablir la paix et à s’engager sur la voie de la prospérité et du bien-être du peuple afghan, s’est déroulée en l’absence du Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, et du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Mme Clinton a annulé sa visite en Turquie en raison du décès de sa mère, alors que le chef de la diplomatie française s’est vu retenu par les nouveaux développements dans la crise de la dette de la zone euro.