Mieux, le gouvernement l’admet et promet d’y remédier à l’avenir. C’est l’aveu fait, mercredi, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, à l’issue de l’adoption, par l’APN, de la loi de finances 2012.
“L’enjeu en matière de gestion est de stabiliser la croissance de ces dépenses (de fonctionnement) et d’essayer graduellement de les réguler “, a déclaré M. Djoudi.
” Tant que l’économie algérienne ne s’est pas structurellement transformée en termes de structure de revenus externes et internes, le risque persistera “, a averti M. Djoudi.
A ce propos, il a précisé ce risque est du à “l’absence d’alternatives fortes en matière de substitution aux hydrocarbures qui deviennent de plus en plus un bien rare, et peuvent connaître, à tout moment, un emballement sur les marchés internationaux ce qui affectera la croissance mondiale et nos économies aussi”.
Et c’est pour cette raison, a-t-il poursuivi, “que nous avons basé notre budget sur la base d’un baril à 37 dollars et que nous avons créé le Fonds de régulation des recettes”.
Bref, le ministre des Finances ne veut rien d’autre à part le fait qu’il est urgent de bâtir une économie capable de créer de la richesse si l’on veut éviter d’avoir à faire une seconde fois au FMI.