Omar Souleimane, qui avait également assumé la fonction de chef des renseignements, figure parmi un grand nombre de hauts responsables convoqués par la justice pour témoigner au procès de Moubarak. La cour pénale du Caire avait décidé de convoquer, en tant que témoins, le président du conseil des forces armées égyptiennes, le maréchal Hossein Tantaoui et le chef de l’Etat-Major, Sami Anan, ainsi que les actuel et ancien ministres de l’Intérieur, Mansour Aissaoui et le général Mahmoud Wajdi.
Agé de 83 ans, l’ancien président est jugé depuis le 3 août avec ses deux fils et six responsables de l’ancien régime dont l’ex-ministre de l’intérieur Habib Al-Adly. Parmi les chefs d’accusation retenus contre Hosni Moubarak figurent ceux d’"homicides volontaires et de tentative de meurtre de manifestants" ainsi que ceux d’abus d’influence, dilapidation délibérée de fonds publics et d’enrichissement privé illicite. Le parquet accuse également Moubarak d’avoir "participé avec Habib al Adly et certaines autorités policières (…) au meurtre prémédité de plusieurs participants aux manifestations pacifiques à travers le pays".
Selon des sources judiciaires égyptiennes, l’ex-président égyptien pourrait être condamné à la peine capitale s’il était reconnu coupable.
D’après une commission d’enquête gouvernementale, 846 personnes ont été tuées et 6.476 autres blessées lors de ces manifestations..