Un parti algérien de l’opposition dénonce « la fraude électorale » qui « a piégé le destin algérien depuis 1962 »
"La fraude électorale, avec ce qu’elle charrie comme dérives politiques, abus économiques et blessures symboliques, a piégé le destin algérien depuis 1962", déplore le RCD dans un communiqué publié sur son site Internet.
Le parti, qui compte 19 députés et deux sénateurs, "a fait de la surveillance internationale massive et qualifiée un des préalables à sa participation à tout débat en faveur d’une transition démocratique", ajoute le communiqué.
"La surveillance internationale a ses standards et ses objectifs. Nettoyage du fichier électoral, contrô le de l’usage des finances et des moyens publics avant et pendant la campagne, surveillance le jour du scrutin, etc", rappelle le parti avant de s’interroger : "Comment afficher une volonté de changement et laisser un fichier électoral (…) où un électeur peut disposer de 2, 4, 6 voire 10 cartes électorales à sept mois des législatives ?".