"Nous sommes très préoccupés par la profonde crise politique que connaît la Syrie et par son impact potentiel sur le Liban", a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU.
S’agissant des effets de cette crise sur le Liban, M.Williams a estimé que l’instabilité en Syrie "pèse lourdement sur le Liban", évoquant à cet égard le nombre de réfugiés syriens au Liban et d’autres pays limitrophes.
"Nous espérons que cette situation va évoluer de manière positive et d’une manière qui renforce la stabilité régionale", a-t-il dit à l’issue d’une réunion à huis-clos du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Liban.
Le diplomate a, en outre, rappelé le "grand poids" de la Syrie, notant que les conséquences de ce qui se passe dans ce pays au cours des prochains mois "auront une influence extraordinaire sur le Liban et sur toute la région".
Evoquant la ligne blue, qui délimite les frontières du Liban et d’Israel, M.Williams a noté qu’en dépit de quelques incidents isolés, la situation est restée calme.
Auparavant, M.Williams avait présenté devant le Conseil de sécurité, le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sur le Liban.
Dans ce rapport, M.Ban note que les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui a mis fin en 2006 à l’offensive israélienne contre le Liban, ont été respectées.
Le chef de l’ONU demande également le retrait des forces israéliennes du village libanais de Ghajar, occupé depuis 2006.