L’arrestation suivie de l’incarcération, fin mai, de Manal al-Sharif a été le détonateur de cette action d’éclat qui n’a pas défilé dans les rues, n’a brandi aucune banderole, ni tract, ni slogan percutant, mais qui a exhorté les femmes à transgresser le tabou par excellence : prendre le volant, de 6h30 à 23h30, pour vaquer à leur occupations quotidiennes, faire leurs courses, allers chez leurs médecins…, munies de leur permis de conduire.
Problème social impérieux, qui concerne aussi bien les hommes que les femmes, la balle est à présent dans le camp du roi Abdallah. Peut-être faut-il déceler dans l’once de magnanimité des autorités à l’égard du site de Woman 2 Drives et des vidéos sur Youtube dénonçant l’iniquité du sort réservé aux saoudiennes, le signe avant-coureur d’une révolution des esprits rétrogrades.
Femmes au volant en Arabie saoudite, l'appel du… par ontheradio93