"On peut comprendre [le parallèle] sur un plan factuel, intellectuel, mais il est fâcheux et très regrettable", a déclaré l’avocat. "La juge a d’ailleurs exclu toute référence au cas de M. Polanski pour justifier sa décision" de maintenir Dominique Strauss-Kahn en prison lundi, a-t-il précisé.
Me Temime s’est par ailleurs refusé à commenté l’affaire DSK, estimant qu’"il ne faut pas géner la défense de M. Strauss-Kahn. Je me garderais de tout commentaire sur son cas qui puisse en quoi que ce soit heurter sa défense, heurter les juges américains", a dit l’avocat.
On essaie de traiter DSK comme les autres
Pour sa part Stephen Dreyfuss, avocat au barreau de New York, a estimé sur la même radio que le traitement réservé de DSK par la justice américaine est pour "éviter d’avoir une justice à deux vitesses".
"On souhaite que la personne extrêmement influente soit traitée de la même manière que monsieur toulemonde", a-t-il ajouté. "Or, quand la classe politique française s’est dite choquée par les images qu’on a vu de Dominique Strauss-Khan, mais Dominique Strauss-Kahn a été traité exactement comme n’importe quel autre prévenu", a-t-il souligné.
"Je connais le bureau du procureur et je crois qu’on essaie de faire ça de manière professionnelle, sur les faits et non sur les personnes", a confié l’avocat new-yorkais. "Grâce aux caméras dans la salle d’audience [du tribunal de New York] tout le monde a vu comment a été traité DSK, a pu entendre les plaidoiries et tout le monde a pu en juger par lui-même. c’est la démocratie", a-t-il conclu. L’avocat a évoqué la possibilité de voir l’audience de vendredi avancée.