Lors de son allocution, le chef de l’Etat avait promis que la France ne laisserait "pas ce crime impuni". Il s’était ensuite entretenu une trentaine de minutes avec les familles dans le pavillon d’honneur de l’aéroport.
Une bombe commandée à distance avait soufflé le 28 avril un café, l’Argana, sur la place Jamâa El-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech, faisant 17 morts et 21 blessés, la plus meurtrière au Maroc depuis 2003. Le 5 mai dernier, Rabat avait annoncé l’arrestation de trois Marocains dont l’un avait été présenté comme "l’exécutant" de l’attaque et qui aurait fait, selon les autorités marocaines, allégeance à Al-Qaïda. Le lendemain, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait confié à l’AFP qu’il n’était "pas exclu qu’il y ait d’autres ramifications et d’autres personnes à interpeller" dans le cadre de l’enquête marocaine.