Washington, dont Islamabad est pourtant l’allié-clé dans sa "guerre contre le terrorisme" depuis fin 2001, assure que les autorités pakistanaises n’ont pas été averties du raid, redoutant de possibles "fuites". Le ministre pakistanais de l’Intérieur a par ailleurs démenti que son gouvernement ait accordé sa protection à Ben Laden. "Cela n’a aucun sens. Comment aurions-nous pu (protéger) une personne que nous pensons être impliquée dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Benazir Bhutto?", s’est-il demandé.