Les membres du parti avaient décidé lors de leur réunion de tenir dimanche un sit-in de solidarité avec un groupe de 20 manifestants, qui s’étaient rassemblés devant le siège du parti à Casablanca, pour revendiquer des réformes politiques, sociales et économiques.
Selon Moujahid, ces jeunes "manifestaient pacifiquement pour annoncer leurs revendications", précisant qu’"ils n’avaient pas besoin d’une autorisation préalable, et que les forces de l’ordre sont intervenues violement pour les disperser et les ont même poursuivis jusqu’à l’intérieur du siège du parti".
Le secrétaire général du PSU a de même démenti le fait que les manifestants ont attaqué les forces de l’ordre, affirmant que ce sont ces forces qui se sont
pris aux manifestants "au moment ou un dialogue se déroulait avec les responsables de la police pour trouver une issue et libérer les personnes interpellées".
Le préfet de police de Casablanca, Moustapha Mouzouni, avait affirmé que les manifestants, réunis dimanche devant le siège du PSU, "prévoyaient de faire une marche, et non un sit-in".
Dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale "Al Oula" diffusée dans son journal du soir, le préfet a souligné que "les personnes concernées sont venues aujourd’hui avec des instructions portant sur l’organisation d’une marche et la provocation des services de sécurité".
Il a rappelé que les services de sécurité avaient réagi "d’une manière civilisée" lors de précédentes marches.-