S’agissant du bilan, on affirmer, sans risque de se tromper, que, des
manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes du Maroc et ont réuni
plusieurs milliers de personnes, notamment à Casablanca et Rabat.
Fait notable, à signaler, est la présence massive des adeptes du mouvement
islamiste extrémiste Al Adl Wa Al Ihssane, renforcés par des activistes de la
gauche radicale (PSU), de l’AMDH de Khadija Riyadi et d’anarchistes.
A souligner que les initiateurs de ces manifestations font montre d’une
mauvaise foi flagrante quant à l’estimation du nombre des participants. Ils
avancent, d’une manière éhontée, un chiffre de cent mille. Ce nombre a du
sortir, à mon humble avis, d’une pochette surprise. Un simple calcul enfantin
permet de mettre à nu la tentative de supercherie : tout au plus une dizaine de
villes est concernée. Pour atteindre ce chiffre, il faudrait une moyenne de dix
mille manifestants par ville. Or, à Casablanca, où la participation est le
plus élevée, on estime leur nombre à cinq mille. Ces chiffres sont confirmés
par les envoyés spéciaux et reporters de la presse étrangère et les
représentants d’ONG internationales.
En exagérant sans vergogne le nombre de participant les dirigeants du
mouvement 20 février cherchent à tromper le peuple marocain et l’opinion
internationale pour s’attribuer une légitimité qu’elle ne possède. Une
tentative vouée inéluctablement à l’échec et à la risée du monde entier.
Concernant le déroulement de ces manifestations et les slogans scandés, la
presse internationale a rapporté que l’ambiance était bonne enfant et aucun
incident n’a été enregistré. Les forces de l’ordre sont restées très
discrètes. Quant aux slogans, ils étaient identiques à ceux des
précédentes, à savoir : demande de démission du gouvernement, liberté et
dignité pour le peuple marocain, lutte contre la corruption et réforme du
système judiciaire. Toutefois, à Rabat, est il est important de le relever,
les islamistes ont demandé la libération des prisonniers impliqués, de
manière directe ou indirecte, aux attentats de Casablanca de 2003 et à des
tentatives ou préparations d’actes terroristes.
De, plus des contre-manifestations ont été aussi organisées,
particulièrement à Casablanca, où des centaines de personnes sont sortis dans
la rue pour faire part de leur opposition à ces manifestations.
A Paris, il a été rapporté par la presse internationale, que des
ressortissants tunisiens, scandant « le peuple marocain demande la chute du Roi
» ont été chassés par les manifestants marocains.
Un fait qui prouve, une nouvelle fois, que la monarchie et la personne du Roi
ne sont pas remises en cause.
En conclusion, ces manifestations du 20 mars 2011 ne sont qu’une pâle copie
des précédentes avec pour simple différence leur nombre. Ce dernier point
s’explique aisément par une forte mobilisation des groupes extrémistes,
islamistes et gauchistes, venus gonfler les effectifs à des fins de propagande.
Enfin, on peut affirmer ,sans risque de se tromper, que la population ne
s’est pas laissée induire en erreur et a parfaitement compris les objectifs
recherchés par les organisateurs de ces marches, à savoir créer les
conditions idoines d’un chaos pour provoquer la chaîne néfaste «
action-réaction » voulue surtout par les islamistes pour asseoir leur diktat
et instaurer une dictature islamique.
Les citoyens marocains ont parfaitement compris que la démocratie ne se
construit pas dans la rue avec des manifestations et que le discours du Roi le
09 mars 2011 et les décisions royales qui ont suivi ont largement répondu à
leurs attentes.