Le premier ministre Nouri Al-Maliki n’a pas donné de preuve de ces allégations lancées lors d’un discours diffusé sur la télévision nationale, qui faisaient écho à de précédentes déclarations similaires dans lesquelles il avait blâmé les terroristes et les loyalistes de Saddam Hussein pour une série de problèmes dans le pays.
Des personnalités religieuses irakiennes, dont le chef de la majorité chiite, le grand ayatollah Ali Al-Sistani, et le religieux anti-américain Moqtada Al-Sadr, ont eux aussi exprimé des inquiétudes quant à la sécurité des manifestations de vendredi.
Les Irakiens ont jusqu’à maintenant organisé de petites manifestations dans différentes villes du pays afin de demander de meilleurs services publics, plus d’aide pour les veuves et les orphelins et une plus grande protection des droits de la personne.