"Nous avons procédé à un échange de vues au sujet de la question du Sahara", parmi d’autres questions d’intérêt commun, dont la sécurité et la coopération entre Madrid et Washington en matière de défense, ainsi que la situation en Tunisie, au Liban et en Afghanistan, a affirmé la responsable espagnole, lors d’un point de presse conjoint avec son homologue américaine au Département d’Etat.
Jeudi dernier, Trinidad Jiminez avait affirmé qu’il existe d’autres alternatives à la résolution du conflit du Sahara que le référendum.
"Il faut être conscient de la difficulté de la tenue d’un référendum comme voie pour la résolution de ce contentieux, comme c’est le cas dans d’autres conflits dans d’autres parties du monde", avait-t-elle soutenu sur les ondes de Radio "COPE".
"Le polisario, lui même, reconnaît le caractère complexe de la tenue de cette consultation, de même qu’il est dans l’incapacité de fournir un recensement" des personnes qui pourraient y participer, avait expliqué le chef de la diplomatie espagnole.
La ministre espagnole s’était également entretenue, lundi à New York, avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, avait indiqué la mission espagnole auprès des Nations Unies.
Lors de cette entrevue à la mission espagnole, Mme Jimenez et M. Ross avaient "examiné la situation et les perspectives du processus de pourparlers" sur le Sahara, immédiatement après le 5ème round des pourparlers informels entre les parties, qui a eu lieu du 21 au 23 janvier à Manhasset (New York ).
La ministre avait réitéré "sa confiance aux efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel", tout en faisant part de la "contribution que peut apporter le groupe des amis (Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, Royaume-Uni, France) afin d’aider l’ONU et les parties à parvenir à un règlement juste et durable de ce conflit".
(Source MAP)