« Amis du peuple syrien »: le Japon attend des délégués d’environ 60 pays

Le Japon a annoncé vendredi qu’il attendait 150 délégués d’environ 60 pays pour participer en novembre à une conférence internationale destinée à faire pression sur le régime syrien du président Bachar al-Assad.

Selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, elle doit rassembler des hauts responsables gouvernementaux des pays du "Groupe des amis du peuple syrien" qui soutiennent l’opposition.

Aucune précision, notamment sur la date de la conférence, n’a toutefois été donnée.

Lundi dernier, le secrétaire du cabinet et porte-parole en chef du gouvernement japonais Osamu Fujimura avait indiqué que cette réunion au Japon viserait à "augmenter le nombre de pays qui adoptent des sanctions contre le régime syrien et ainsi à accroître l’efficacité de celles-ci".

Jeudi le ministère syrien des Affaires étrangères a dénoncé ce projet de conférence estimant que ce ne serait "pas celle des amis de la Syrie", mais celle de ceux qui accablent la Syrie, a rapporté la télévision d’Etat syrienne.

Selon l’agence de presse nippone Kyodo, le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé à Tokyo de renoncer au projet, mais un responsable de la chancellerie japonaise a indiqué que la conférence aurait bien lieu.

Quatre conférences de ce groupe ont déjà eu lieu, à Paris en avril, à Washington en juin, à Doha en juillet et à La Haye en septembre. Aux Pays-Bas, une soixantaine de pays étaient représentés.

Tokyo a gelé les avoirs de M. Assad et de chefs militaires syriens au Japon depuis septembre 2011, au même moment que les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).

Le Japon a également interdit en juillet dernier les vols commerciaux en provenance de Syrie.

Par ailleurs le projet japonais a été dévoilé alors que le Maroc est également candidat à organiser une telle réunion des "Amis du peuple syrien", souhaitant toutefois que "les conditions soient réunies" pour cela, avec une opposition syrienne unifiée "à même de jouer un rô le dans la résolution du conflit".

Cette réunion en terre marocaine était prévue en octobre mais a été repoussée et aucune nouvelle date n’est pour l’heure avancée.

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