Au sujet du Mali, M. Hollande a "réaffirmé le soutien de la France aux actions de médiation de la CEDEAO et à ses efforts pour permettre le plein retour de la démocratie au Mali, garantir son unité et son intégrité territoriales et lutter contre le terrorisme, sous toutes ses formes", a indiqué l’Elysée dans un communiqué.
La prochaine constitution d’un gouvernement d’union nationale au Mali, sous l’autorité du Président par intérim, Dioncounda Traoré, serait un signal important. Il lui appartiendra de décider, dans le cadre des Nations Unies, de faire appel à une force africaine pour reconquérir le Nord et y protéger les populations victimes du terrorisme", souligne la présidence française.
M. Hollande a assuré que "la France continuera à agir avec l’Union Africaine, ses partenaires européens et internationaux pour soutenir l’engagement de la CEDEAO au Mali et au Sahel".
Par ailleurs, l’entretien a permis d’avoir un "échange approfondi" sur les perspectives de la coopération bilatérale franco-ivoirienne dans les années à venir. Le chef de l’Etat français a souligné la volonté de la France de "donner un nouvel élan aux échanges bilatéraux, dans le cadre d’un partenariat entre égaux fondé notamment sur la transparence et la lutte contre la corruption", ajoute l’Elysée.
L’accord d’annulation de dette signé mardi par les ministres des finances des deux pays "prépare la signature du contrat de désendettement-développement", précise la même source, notant que les secteurs déterminés d’un commun accord en seront l’éducation, la formation, l’emploi, la santé, l’agriculture, le développement rural et la biodiversité, le développement urbain et l’eau, et les infrastructures de transports.
La situation intérieure ivoirienne et le soutien de la France au processus de réconciliation et de reconstruction ont également été évoqués. M. Hollande a salué "l’implication personnelle" du Président ivoirien dans la restauration de la sécurité sur l’ensemble du territoire ainsi que dans la réforme de l’armée.
Il a évoqué avec son homologue ivoirien la question de "la réconciliation nécessaire entre les Ivoiriens, qui passe par le dialogue, la lutte contre l’impunité et la justice". A cet égard, le renforcement de l’Etat de droit et du système judiciaire en Côte d’Ivoire fera aussi partie des priorités de la coopération bilatérale, selon le communiqué de l’Elysée.
