"Le terrorisme est un problème réel et nous ne pouvons que le condamner avec la plus grande vigueur parce que n’ayant aucune justification humanitaire, morale ni politique", a déclaré M. Abdessalem lors d’une conférence de presse à Tunis. Mais "cet acte terroriste aura sans doute des répercussions sur la situation des communautés arabes et islamiques, y compris tunisienne".
"L’expérience a montré que les actions terroristes et de violence ont de graves répercussions qui s’illustrent au minimum dans l’accroissement des sentiments de rancoeur et de haine envers les minorités arabes et musulmanes", a noté le ministre, en rappelant les conséquences des attentats du 11 septembre 2011 aux Etats-Unis.
Après les assassinats de trois militaires à Montauban et ceux de quatre personnes, dont trois enfants, dans une école juive de Toulouse, le président tunisien Moncef Marzouki avait adressé à son homologue Nicolas Sarkozy un message de "compassion" avec le peuple français et les familles des victimes.
Qualifiant l’acte d’"odieux", il a condamné "l’extrémisme et le fanatisme sous toutes leurs formes" en réaffirmant "l’engagement de la Tunisie à les combattre et à oeuvrer à imposer le respect des valeurs humaines et à éradiquer le racisme, indépendamment de toute appartenance religieuse ou de race".