La haute juridiction a justifié son arrêt en expliquant qu’il existait un écart majeur entre le poids des votes dans les zones rurales et celui des suffrages dans les zones urbaines.
Le système électoral japonais offre, selon ses détracteurs, un poids exagéré aux électeurs des circonscriptions rurales, plus âgés que la moyenne, au détriment des électeurs urbains plus jeunes.
Cet électorat pousse les dirigeants politiques à favoriser des politiques sociales et protectionnistes au détriment d’initiatives en faveur de la croissance économique, ajoutent les critiques.
Invalider l’ensemble des élections aurait conduit à chaos politique en raison de l’incertitude pesant sur la manière de gérer la situation ainsi créée.