Selon les garde-côtes japonais, les quatre navires des garde-côtes chinois sont entrés vers 10H00 du matin (01H00 GMT) dans ces eaux qui entourent les îles Senkaku contrôlées par le Japon, et revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu.
Cette nouvelle incursion intervient au lendemain de propos très fermes du Premier ministre de droite japonais Shinzo Abe à l’adresse des autorités chinoises.
A l’occasion d’un défilé des Forces d’auto-défense (SDF), le nom officiel de l’armée nippone, M. Abe a averti: "nous ne tolèrerons aucun changement par la force du statu quo" concernant cet archipel.
"Nous devons en conséquence mener toutes sortes d’activités telles que des opérations de surveillance et de renseignement", a-t-il poursuivi devant 4.000 membres des SDF participant au défilé durant lequel un nouveau véhicule d’assaut amphibie a été présenté pour la première fois.
Les îles Senkaku sont situées à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan, qui les revendique également, et 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa (sud du Japon). Outre leur position stratégique, les fonds marins environnants pourraient renfermer des hydrocarbures.
L’accroissement du nombre de navires armés dans cette région fait craindre à des experts, notamment aux Etats-Unis, un incident sérieux entre les deux puissances asiatiques.