« Irina Bokova l’a emporté avec 39 voix », a indiqué Lucia Iglesias Kuntz. « Rachad Farah a eu 13 voix et Joseph Maïla 6 voix », a-t-elle ajouté.
La directrice générale devait obtenir au moins 30 voix sur un total de 58 pour être réélue au premier tour par le Conseil Exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture.
L’Unesco était le théâtre d’une bataille serrée pour le renouvellement de sa direction sur fond de contraintes financières liées au gel depuis trois ans de la contribution des États-Unis.
Mme Bokova apparaissait comme favorite, mais le scrutin s’annonçait difficile en raison de la présence de deux challengers, Rachad Farah, ambassadeur de Djibouti en France et l’universitaire franco-libanais Joseph Maïla.
Elue à la tête de l’Unesco en 2009, Mme Bokova a dû gérer la crise financière provoquée par la suspension de la contribution américaine au budget après l’accession de la Palestine le 31 octobre 2011 comme 195e membre de l’Unesco : une amputation de 22 % du budget de l’organisation, passé de 653 millions de dollars à 507.