M. Obama a déploré, à cet égard, ces actes de violentes contre la population civile, tout en réitérant la "forte condamnation" de Washington des mesures prises par le gouvernement intérimaire égyptien, en particulier l’instauration de l’état d’urgence.
Le président Obama a également affirmé que son administration se penche actuellement sur d’autres "mesures éventuelles" pouvant toucher les relations entre les deux pays suite à cette vague de violence, en allusion à une éventuelle suspension de l’aide US à l’Egypte.
"Nous pensons que la force ne constitue pas le bon moyen pour résoudre les problèmes" que connaît l’Egypte, a encore souligné M. Obama dans une déclaration à partir de son lieu de villégiature à l’île de Martha’s Vineyard, dans le Massachussetts (nord-est), estimant que les développements de mercredi placent l’Egypte sur "une trajectoire dangereuse".
Il a appelé, à ce propos, à l’arrêt de ce cycle de violence qui ensanglante l’Egypte, à la levée de l’état d’urgence, au respect des droits de l’homme et des minorités, et au respect des engagements des autorités en faveur d’une véritable transition vers la démocratie.
Le chef de l’exécutif US a, par ailleurs, tenu à affirmer la position impartiale des Etats-Unis vis-à-vis de la crise politique en Egypte, en soulignant que Washington ne soutient aucun des protagonistes et cherche à être un "partenaire de l’Egypte".
