Mercredi, Jean-François Copé a exprimé son indignation face à la polémique soulevée par la venue du journaliste Eric Zemmour au débat organisé par le club de Réformateurs d’Hervé Novelli, le think tank de l’UMP.
"Il me paraît non seulement souhaitable mais véritablement indispensable qu’ils puissent entendre un autre avis que celui qui leur a été exposé, pour forger leur opinion", écrit Alain Jakubowicz dans sa lettre adressée à Jean-François Copé.
Alain Jakubowicz ne peut "imaginer que les parlementaires UMP se satisfassent d’un seul point de vue", celui d’Eric Zemmour, fraîchement condamné à 2000 euros d’amende avec sursis pour provocation à la discrimination raciale.
Alain Jakubowicz regrette que les intervenants aient évoqué durant le débat la suppression des lois mémorielles, du délit d’incitation à la haine raciale ou en encore des subventions allouées aux associations antiracistes".
"Je voudrais bien qu’on m’explique"
De son côté, Alain Juppé s’étonne de la polémique provoquée par l’invitation faite au journaliste politique Eric Zemmour : "Je voudrais bien qu’on m’explique un jour pourquoi (le fait) qu’Eric Zemmour soit invité, alors qu’il est condamné, vous pose un problème".
"Il est, je crois, dans l’Histoire, des journalistes qui ont été condamnés pour des propos (…) qui étaient sans doute peut-être politiquement plus corrects, malgré leur condamnation, et qui n’ont pas donné lieu à un tel acharnement", avait ajouté Jean-François Copé.