D’un autre côté, ce recours devant la "Cour suprême de justice de la nation" est l’ultime possibilité d’une issue juridique au Mexique. Jusqu’à présent, les demandes françaises de l’application de la Convention de Strasbourg qui permettrait un transfèrement en France de Florence Cassez ont été catégoriquement refusées par les autorités mexicaines. Après l’épuisement de tout recours devant les autorités mexicaines, le cas de Florence Cassez serait porté devant la Commission interaméricaine des Droits de l’Homme. En moyenne, cette instance met cinq ans pour émettre des avis qui n’ont par ailleurs pas obligatoirement valeur contraignante pour le Mexique.