Dans une résolution adoptée samedi, le Conseil de sécurité des Nations unies a saisi la CPI pour qu’elle enquête sur la répression meurtrière des manifestations en Libye, qui a fait des centaines de morts depuis la mi-février.
"Les attaques systématiques et généralisées qui se commettent en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile pourraient constituer des crimes contre l’humanité", avait déclaré le Conseil de sécurité.
La CPI, dont le siège est à La Haye, juge les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.
"Nous avons identifié certains individus ayant de facto ou formellement autorité sur les forces de sécurité qui sont présumées avoir commis ces crimes", a déclaré le procureur de la CPI. "Il s’agit de Mouammar Kadhafi et de son cercle rapproché, y compris certains de ses fils, qui avaient ce pouvoir de facto. Il y a aussi certains individus ayant une autorité formelle", a déclaré Luis Moreno-Ocampo.