William Hague à Benghazi pour discuter de l’avenir de la Libye avec le CNT

Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, accompagné du ministre chargé du Développement international, Andrew Mitchell, ont effectué samedi une visite à Benghazi, fief des rebelles libyens, où ils ont eu des entretiens avec les responsables du Conseil national de transition (CNT) sur la mise en place d’une feuille de route politique sur l’avenir de la Libye.

Les discussions ont porté notamment sur les avancées réalisées contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, l’aide humanitaire britannique et les perspectives de développement de la Libye, indique le Foreign Office dans un communiqué.

"Nous voulons montrer notre soutien au peuple libyen et au Conseil national de transition, le représentant légitime du peuple libyen", a déclaré M. Hague, qui a souligné la nécessité de mettre en place une " administration compétente, inclusive et transparente qui garantie un contrô le civil clair des représentations militaire et régionale ".

Le chef de la diplomatie britannique a assuré que la Grande-Bretagne " continuera et intensifiera ses efforts " pour amener le colonel Kadhafi à mettre fin à son offensive contre son propre peuple.

"Le colonel Kadhafi est isolé en Libye et à l’échelle internationale. Il a perdu toute légitimité, et continue sa violation des droits humains sans pitié et sans scrupules. Il doit partir ", a dit le ministre.

De son côté, le ministre chargé du développement a annoncé une aide britannique pour le déminage de Misrata, Benghazi et d’autres régions, où des mines anti-personnelles ont été placées, afin d’assurer la protection de quelque 200.000 personnes.

Lors de cette visite, les deux responsables britanniques ont eu une réunion avec des représentants de la société civile libyenne, et rencontré des citoyens sur la place de la Révolution au centre de Benghazi.

Londres avait ouvert à Benghazi un important bureau de liaison avec la direction des rebelles.

Le gouvernement britannique avait aussi envoyé une équipe d’experts pour aider le CNT à assurer une réponse coordonnée et efficace aux besoins des Libyens.

Londres avait au début de mai expulsé l’ambassadeur libyen, ainsi que deux autres diplomates libyens, après la mise à feu de son ambassade à tripoli.

Le CNT a été invité à ouvrir un bureau à Londres, le premier en Europe, après à la visite de son président, Moustapha Abdeljalil.

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