"Nous condamnons l’usage de la violence contre les civils et demandons que Laurent Gbagbo renonce au pouvoir", a réagi le porte-parole du Département d’Etat, Philip Crowley, lors de son point de presse quotidien.
M. Crowley a fait remarquer à cet égard qu’au moins 315 personnes sont confirmées mortes et 56 portées disparues dans les violences qui secouent la côte d’Ivoire depuis l’annonce des résultats du scrutin présidentiel de décembre dernier.
Lundi, le président Barack Obama et le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, avaient exprimé leur préoccupation de l’escalade de la violence en Côte d’Ivoire, à l’occasion d’une entrevue à la Maison Blanche. Le Conseil de sécurité s’est également dit préoccupé, jeudi, par le risque d’une guerre civile dans ce pays de l’Afrique de l’ouest en raison des violences et de l’augmentation du nombre des personnes déplacées.