Washington appelle Moscou à user de son influence pour assurer une « transition en douceur » en Syrie
"Nous appelons la Russie à travailler avec nous", a lancé la porte-parole du Département d’Etat, Victoria Nuland, en mettant en garde contre les risques de la poursuite des combats en Syrie, la destruction des infrastructures de base et l’exacerbation des tensions entre les différentes communautés et factions composant la société syrienne, facteurs à même de "compliquer la reconstruction d’une Syrie démocratique, unifiée et pacifique".
La responsable US a suggéré la poursuite des efforts lancés dans le cadre de la rencontre de Genève entre l’envoyé spécial conjoint de l’ONU et de la Ligue Arabe, Lakhdar Brahimi, le sous-secrétaire d’Etat américain William Burns et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov.
"Nous pourrons ainsi travailler avec les différentes parties prenantes en Syrie pour avancer vers la création de structures transitionnelles, et nous souhaitons bénéficier de l’aide" de la Russie à cet égard, a souligné Mme Nuland lors de son point de presse quotidien.
Elle a également relevé l’importance de l’aide de Moscou afin d’"identifier à l’intérieur de la Syrie les personnes qui seraient intéressées de travailler sur cette structure transitionnelle", étant donné que les Russes disposent de "plusieurs contacts à l’intérieur de la Syrie".