Wall Street aidée par l’arrivée de Janet Yellen à la tête de la la Réserve fédérale

Le président des Etats-Unis Barack Obama a nommé mercredi Janet Yellen à la tête de la Banque centrale américaine (Fed). Elle sera la première femme à occuper ce poste. Janet Yellen succédera à Ben Bernanke, dont le deuxième mandat de quatre ans s’achèvera le 31 janvier. Âgée de 67 ans et vice-présidente à la Fed depuis 2010, elle était la favorite de la course après l’abandon de Larry Summers, actuel numéro deux de la Banque centrale et ancien principal conseiller économique de Barack Obama.

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Wall Street a terminé sur une note contrastée mercredi, appréciant l’arrivée à la tête de la Réserve fédérale de Janet Yellen mais fébrile face au blocage persistant à Washington: le Dow Jones a gagné 0,18% tandis que le Nasdaq a cédé 0,46%.

Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a progressé de 26,45 points à 14.802,98 points quand le Nasdaq, à dominante technologique, lâchait 17,05 points à 3.677,78 points.

L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a grignoté 0,06% ou 0,95 point à 1.656,40 points.

Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a officialisé mercredi la nomination à la tête de la puissante Banque centrale (Fed) de Janet Yellen, affirmant que l’actuelle numéro deux de l’institution était exceptionnellement qualifiée pour ce poste.

Âgée de 67 ans, elle succédera à Ben Bernanke dont elle a toujours soutenu la politique monétaire ultra-accommodante, ce que le marché aime car il en profite largement, note Michael Gayed de Pension Partners.

De plus, la diffusion des minutes de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) en cours de séance a confirmé l’idée que l’institution allait continuer à apporter son soutien à l’économie, même si on ne sait pas encore combien de temps, ajoute le spécialiste.

Sur les 17 membres du FOMC réunis le 18 septembre, une majorité étaient d’accord pour diminuer l’aide cette année et la conclure au milieu de 2014, quelques-uns préféraient attendre plus tard et d’autres auraient aimé qu’elle s’achève bien avant le milieu de 2014, indique ainsi le compte-rendu de la Réserve Fédérale.

La perspective du maintien pendant encore un certain temps des mesures exceptionnelles de soutien à la première puissance économique mondiale a en tout cas apporté un petit vent de soulagement dans un marché autrement focalisé par la persistance de dysfonctionnements à Washington, souligne Michael Gayed.

Plus d’une semaine après le début d’une paralysie partielle de l’Etat fédéral et à quelques jours d’un possible défaut des Etats-Unis sur leur dette, la Maison Blanche a tenté un timide geste d’ouverture en annonçant que Barack Obama allait recevoir dans les prochains jours tous les parlementaires américains pour tenter de sortir enfin de l’impasse.

Mais républicains et démocrates campent sur leurs positions: les premiers continuent à réclamer des concessions sur les dépenses de l’Etat préalablement à tout vote, alors que les seconds exigent que le Congrès relève le plafond de la dette avant d’entamer toute discussion à ce sujet.

Il faudra bien que le président et les responsables républicains s’assoient à un moment donné autour d’une table pour trouver une solution et tant qu’ils ne le font pas, le marché reste sous pression, souligne William Lynch de Hinsdale Associates.

Le marché obligataire a terminé en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 2,650% contre 2,636% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,724% contre 3,695% la veille.

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