Le premier est un message relevé à 1 h 7 du matin, qui confirme que le Boeing "continue de voler à 35 000 pieds". Un échange totalement inutile d’après le journal, puisque le pilote avait déjà communiqué cette information six minutes auparavant.
Des éléments troublants
Le deuxième élément troublant : l’interruption délibérée des systèmes de communication de l’appareil intervient précisément au moment où l’avion a quitté la zone de contrôle de Kuala Lumpur pour entrer dans celle de Hô-Chi-Minh-Ville, soit deux minutes après le message final "Eh bien, bonne nuit" du copilote. Ce passage d’une zone à l’autre serait le moment idéal pour détourner le vol, selon Stephen Buzdygan, un ancien pilote de British Airways.
"Si je devais voler un avion, c’est à cet endroit que je le ferais. C’est le seul moment du vol où il aurait pu ne plus être aperçu à partir du sol l’espace d’un instant." La preuve, selon le journal britannique, que si les pilotes sont impliqués, ils ont pris toutes les précautions nécessaires pour cacher leur véritable dessein.