Juste avant que les jurés se retirent pour aller délibérer sur son sort, Régis de Camaret avait pris la parole une dernière fois. "J’ai honte et je demande pardon, c’est tout", avait-il dit. Isabelle Demongeot, ancienne numéro deux française du tennis dont la plainte avait déclenché en 2005 la procédure judiciaire, a confié avoir eu "le souffle coupé" en entendant le mot final de Régis de Camaret. "C’est un soulagement, c’est bon quand même", a-t-elle dit, même si elle ne sait pas si ce pardon s’adressait à toutes les femmes qui ont témoigné.
Il a été condamné à 10 ans de prison en appel. L’ex-entraineur de tennis, rejugé pour viols et agressions sexuelles par la cour d’assises du Var, s’était muré dans le silence pendant tout le procès.