Selon la Banque centrale (BCV), l’inflation a été de 274,4% en 2016, 862,6% en 2017 et 130.060,2% en 2018.
Ces chiffres sont cependant éloignés des estimations du Fonds monétaire international (FMI), qui évalue cet indice à 1.370.000% pour l’année dernière. Pour 2019, le FMI prévoit une inflation de 10.000.000%.
La chute du PIB est calculée jusqu’au troisième trimestre de 2018.
La BCV a également annoncé que les exportations pétrolières, qui représentent 96% des revenus du pays sud-américain, ont baissé pour atteindre les 29,81 milliards de dollars en 2018.
Elles s’élevaient à 85,603 milliards de dollars en 2013 et à 71,732 mds USD en 2014, lorsque les prix du pétrole se sont effondrés et que la profonde crise touchant les Vénézuéliens a éclaté.
Bien que les prix se soient redressés à partir de 2016, une chute brutale de la production vénézuélienne a empêché un rebond des revenus.
Selon les chiffres officiels, l’offre de pétrole vénézuélien, qui représentait 3,2 millions de barils par jour il y a dix ans, était de 1,03 million de barils en avril dernier.
Il y a trois ans, la BCV, fidèle au régime chaviste, a cessé de publier des données sans donner de raison. Elle avait déjà auparavant réduit le nombre de chiffres qu’elle divulguait.