USA-Les républicains promettent de priver l’Iran d’arme nucléaire

Les principaux candidats à l’investiture républicaine ont fait voeu samedi d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire s’ils étaient élus à la présidence des Etats-Unis en novembre 2012 mais se sont divisés sur les moyens pour y parvenir, lors d’un débat consacré aux affaires internationales.

L’économie ayant été jusqu’à présent le sujet numéro un de la campagne, ce débat coorganisé par CBS News et le National Journal offrait une rare occasion d’entendre les idées des prétendants du Grand Old Party en matière de politique étrangère.

L’échange se déroulait à l’université Wofford, près de Spartanburg, en Caroline du Nord.

Newt Gingrich, porté par de récents sondages faisant de lui le nouvel enfant chéri de l’aile conservatrice du parti face au favori Mitt Romney, a pour sa part déclaré qu’il lancerait des opérations clandestines en Iran afin d’être ultérieurement en mesure de nier l’avoir fait.

Romney a, pour sa part, promis d’empêcher Téhéran d’obtenir l’arme nucléaire.

"Vous pouvez être sûrs d’une chose si nous réélisons Barack Obama. L’Iran aura l’arme nucléaire. Si vous m’élisez pour être le prochain président, ils ne l’auront pas", a assuré l’ancien gouverneur du Massachusetts.

L’homme d’affaires Herman Cain, toujours gêné par des accusations de harcèlement sexuel, a jugé quant à lui qu’on ne pouvait empêcher l’Iran d’atteindre cet objectif que par des moyens économiques, c’est-à-dire en durcissant encore les sanctions et en soutenant l’opposition iranienne.

Le gouverneur du Texas, Rick Perry, a provoqué quelques remous parmi ses concurrents en affirmant que les Etats-Unis devaient envisager de supprimer leur aide financière au Pakistan.

Mis en difficulté par un embarrassant trou de mémoire lors du précédent débat, mercredi, Perry a été rejoint sur la question de l’aide au Pakistan par Newt Gingrich. Rick Santorum s’y est en revanche farouchement opposé.

"Le Pakistan est une puissance nucléaire. Nous ne pouvons pas être indécis dès lors qu’il s’agit de savoir s’il est notre ami. Il doit être notre ami", a assuré Santorum.

Aucun des huit candidats qui participaient au débat ne bénéficie d’une expérience majeure en matière de politique étrangère, à l’exception de l’ex-ambassadeur à Pékin, Jon Huntsman.

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