Elle vient de conclure un vol d’essai à grands enjeux pour l’engin spatial.
Moins d’une semaine après son lancement depuis Cap Canaveral, en Floride, la capsule CST-100 Starliner est rentrée dans l’atmosphère terrestre mercredi soir avant d’effectuer sa descente au-dessus du désert de White Sands, au Nouveau-Mexique.
Le voyage de retour d’environ cinq heures depuis l’ISS, qui tourne à environ 400 km au-dessus de la Terre, constituait la dernière étape de ce vol d’essai, après la tentative infructueuse de 2019 en raison de défaillances de logiciels.
Ce dernier vol d’essai permet au Starliner, dont le développement a été marqué par des retards et des revers d’ingénierie, de franchir une étape importante pour fournir à la Nasa un deuxième moyen fiable de transporter les astronautes vers et depuis la station spatiale.
La capsule a été mise en orbite jeudi dernier, propulsée par une fusée Atlas V fournie par United Launch Alliance, une joint-venture entre Boeing et Lockheed Martin. Son objectif principal, un rendez-vous avec l’ISS, a été atteint malgré le dysfonctionnement de quatre propulseurs en cours de route.