Bien que le bilan des dégâts matériels de l’ouragan aient été moindre qu’attendu par les experts et les autorités, la Floride a été “durement touchée”, a dit DeSantis dans un point de presse, soulignant que “beaucoup reste à faire pour revenir à la normale”.
Selon une étude publiée vendredi, l’intensité et la fréquence des ouragans seraient la résultante du changement climatique.
“Les vents violents et les pluies dévastatrices de l’ouragan Milton ont été en partie alimentés par le changement climatique d’origine humaine”, a souligné l’étude du World Weather Attribution, une équipe de scientifiques qui évalue l’apport du changement climatique aux conditions météorologiques extrêmes.
Des tempêtes avec des précipitations similaires à celles provoquées par Milton “sont deux fois plus susceptibles de se produire en raison du réchauffement climatique”, selon la même source. Elle a conclu que les vents accompagnant l’ouragan ont été 10% plus forts et les précipitations – près de 13 cm de pluie en une heure – 30% plus abondantes que dans un monde non affecté par les émissions de gaz à effet de serre.