Un militaire turc tué et deux autres blessés dans le nord de la Syrie
Un soldat turc a été tué et deux autres blessés dans une attaque samedi du groupe extrémiste de Daesh dans le nord de la Syrie, rapporte la presse locale.
Treize soldats turcs ont péri depuis le lancement, le 24 août dernier, de l’opération Bouclier de l’Euphrate à Jarablous (nord de la Syrie) pour chasser les djihadistes et ouvrir un corridor pour l’armée syrienne libre (ASL).
Neuf militaires avaient été tués dans des attaques du groupe extrémiste et un dixième dans celle des unités de protection du peuple (YPG, milice kurde syrienne) alors que deux autres par l’explosion d’une mine près des frontières turco-syriennes lors d’opérations de déminage.
Après s’être emparés, le 16 octobre dernier, de la ville de Dabiq, l’ASL essaie de progresser avec l’appui de l’armée turque vers Al-Bab, dont le contrôle par les forces alliées à Ankara est primordial pour la Turquie qui cherche à empêcher qu’elle ne tombe aux mains des YPG.
Al-Bab occupe le flanc sud de la zone tampon d’environ 5 mille Km2 qu’Ankara souhaite créer sur 48 km en profondeur en territoire syrien, une profondeur suffisante pour des frappes d’obus turcs "Firtina" dont la portée est de 50 km.
Ankara exige le retrait des YPG, soutenues par Washington, à l’Est de l’Euphrate et n’autorisera pas qu’elle fasse la jonction entre les cantons sous son contrôle entre la rive orientale du fleuve et Afrin (Ouest). (Avec MAP)