"Il a été décidé de ne pas l’autoriser à se rendre en Israël" car "il s’agit de quelqu’un qui soutient le BDS", le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël, ont annoncé les ministères israéliens de l’Intérieur et des Affaires Stratégiques dans un communiqué.
Refoulé à la frontière entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée par les autorités israéliennes, le maire communiste, Patrice Leclerc dénonce à la suite de cette interdiction une "humiliation" et l’"arbitraire intolérable" pratiqué par l’Etat hébreu envers "ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un État libre et indépendant".
En mars 2017, le Parlement israélien a voté une loi interdisant l’entrée en Israël des partisans du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël).
Le ministre israélien des Affaires stratégiques et de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, a souligné que l’interdiction d’entrée en Israël était encore plus sévèrement appliquée pour les partisans du boycott qui "exercent des fonctions officielles".
Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, M. Leclerc a confirmé s’être vu notifier par Israël son empêchement d’aller à Al-Qods (Jérusalem) après "six heures de rétention et six heures d’interrogatoire".