Un habitant de la ville, Oumar Maiga, a expliqué qu’on a tiré dans le dos du meurtrier qui a agonisé plusieurs heures.
La famille de cet homme, un Touareg membre d’un groupe rebelle, avait proposé une compensation à la famille de la victime qui ne l’a pas acceptée.
L’homme a été emmené menottes aux mains dans une zone située entre deux hôtels de Tombouktou, assis les jambes vers la Mecque, avant qu’un juge n’ordonne l’application de la sentence.
Cette exécution publique marque une étape supplémentaire dans l’application stricte de la chariah par les groupes islamistes, dont l’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Ansar Dine. Ils ont pris le contrôle du nord du pays à la faveur de l’absence de pouvoir central, depuis le coup d’Etat à Bamako en avril dernier.
A Douentza, ils ont flagellé quatre personnes qui avaient bu de la bière.